Vols de chats dans la région toulousaine : la Présidente d'une association en colère...

05/04/2012 17:37

Déplorant le manque d’implication des autorités face au nombre croissant de vols d’animaux de compagnie, une association écrit une lettre ouverte au président Sarkozy.

Quand elle veut se faire entendre, Brigitte Déal, à la tête de l’association Victimes de Vols d’Animaux de Compagnie (VVAC), ne fait pas les choses à moitié.

Cette Toulousaine a rédigé une lettre ouverte au président Sarkozy en prenant soin de la faire parvenir aussi au ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, au ministre de le Justice, Michel Mercier, et au préfet de la Haute-Garonne.

Des plaintes négligées

Brigitte Déal demande à ces 4 personnalités politiques de « veiller à la stricte application des textes relatifs à la protection animale ».

En effet, alors que les disparitions suspectes et les vols de chats croissent dans la région toulousaine, les propriétaires font parfois face à un mur lorsqu’il s’agit de demander de l’aide aux autorités.

Une jeune femme, dont le chat a subitement disparu de son jardin, a eu toutes les peines du monde à déposer plainte au commissariat. « Les gendarmes n'ont pas voulu prendre ma déposition, il a fallu que je fasse un scandale au commissariat de Colomiers pour qu'on m'écoute enfin » raconte-t-elle.

Un manque d’efficacité sur le terrain

Brigitte Déal déplore également que des efforts en faveur de la protection animale ne soient pas relayés sur le terrain.

Pour elle, les actes de mauvais traitement, de cruauté, d’élevage clandestin, de vol, de trafic ou encore d’extorsion de fonds ne sont pas pris au sérieux.

Des phénomènes comme le kidnapping de chiens ou de chats avec demande de rançon à la clé ou comme l’enlèvement massif d’animaux de compagnie deviennent courant.

Des indices, mais pas de piste

Par-ci et par-là des témoins ont vu une fourgonnette, une plaque d’immatriculation, ont eu vent d’une adresse… Mais rien n’a vraiment bougé comme le souligne la présidente de l’association VVAC.

Sans l’aide des autorités, les victimes de vols d’animaux de compagnie ne pourront pas faire entendre leur voix.